Une histoire de pompe, le GR7 terminé.

Voici achevé mon premier cran d'arrêt de type dit "à pompe".

Un petit couteau de poche plutôt classique, sans fioritures, à titre d'essai.

Le bois choisi semble être du chêne, une chute récupérée chez un menuisier il y a quelques années, comme bois d'allumage de notre bon vieux "Jotul".

Le joli "clic" du cran sonne bien à mon oreille... Lame et mécanisme en XC 100. Platines et tube de passage de dragonne en alu.

Longueur de tranchant: 70 mm, longueur totale 182 mm, et poids 82gr.

Et ça marche

Voici terminé mon premier couteau à cran d'arrêt, de type dit "à pompe".
J'ai choisi une chute de bois qui traînait depuis fort longtemps, il me semble que c'est du chêne... Platines en aluminium, ressort en XC100, comme la lame.
Petit couteau de poche, plutôt assez classique, avec un joli "clic" de mise en place du cran, que l'on voit bien sur la photo semi plié.
Tranchant de 70 mm, longueur totale 182 mm, pour 82 gr.

Le GR7 sorti enfin de la planche. Cran d'arrêt à pompe.

J'ai un peu modifié le dessin original présenté plus haut, pour laisser la place au mécanisme. Oui, ça y est, je me lance dans la mécanique de précision, enfin presque,  avec ce petit couteau à pompe monté sur platines en aluminium.

Je n'ai pas encore choisi l'essence de bois pour le manche, mais ça ne saurait tarder.

Voici donc le système avant réglages et montage définitif. On  y voit bien l'axe de basculement du cran, matérialisé par le foret et  qui vient, sur sa partie arrière, s'appuyer sur le ressort qui prolonge la pièce en bout de manche. En voit également, sur cette même pièce; le renforcement qui sert de butée en position fermée.

Pièces faites à la main, à l'étau et à l'huile de coude, trempées et recuites après usinage...

GR11, 12 et 13, la famille au complet.

Photo de famille donc, avec ces trois bruts de forge, ou presque, car l'assemblage du manche nécessite deux faces bien parallèles, donc travaillées à la lime. 
Il faut leur reconnaître une parenté certaine avec "Le Sarigue", mon tout premier brut de forge offert à ma petite femme le 13 août dernier...

Et le GR13, le p'tit dernier...

Sur la lancée, j'ai eu envie de forger une lame de 10 cm, avec les mêmes courbes que les deux précédents. C'est soudain immense, mais j'aime bien.

Là encore un manche différent et profilé, cette fois en amandier, un arbre de mon jardin mort depuis au moins dix ans, et dont j'ai récemment récupéré le tronc en débroussaillant. J'ai enserré un tube aluminium de 8/10, pour un cordon éventuel.

Tranchant de 100 mm, 205 hors tout, et poids 128 gr.

Le GR12, Cadet de la famille.

J'ai décidé de refaire une lame de 70 mm, mais en fait j'ose 75, cette fois-ci avec un manche squelette et un simple lacet de cuir, avec tout de même un nœud de diamant à un brin, dit nœud de couteau ou de bosco, copié sur "Le Grand Livre des Noeuds", première édition achetée au Grand Pavois de La Rochelle, il y a bien longtemps...

Tranchant de 75 mm, longueur 178 mm, poids 82 gr.
C'est à mon goût la taille de lame idéale.

Le GR11 habillé,l'Aîné.

Voici sa version définitive. Comme moi l'aîné et le plus court sur pattes...

Lame raccourcie d'un centimètre par rapport à la photo précédente: un essai de lancer pour le moins raté, avec pour résultat l'extrémité de la pointe cassée, suite à une rencontre non prévue avec une pierre de pays qui, elle, n'a pas bronché...

Un tranchant de 60mm donc, et une longueur totale de 172mm. Poids 90 gr.

Manche en frêne-olivier de la vallée de l'Ubaye, traité à l'huile de lin, très beau veinage.

Le GR11. Petit galop de reprise

Oui, modeste reprise ce matin, avec ce brut de forme très épuré.

Hélas, j'ai une fêlure au beau milieu du tranchant. Sans doute me servira-t-il de gabarit. J'hésite à habiller le manche de bois, ou peut-être de cuir. Je vais le garder, et l'utiliser ainsi quelques jours dans cette version, on verra plus tard.

Bel effet de lumière avec ce polissage miroir...